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Choisir son mode de transport pour ses vacances d’été : train ou voiture ?

L’heure des vacances approche et, une fois la destination choisie, une question persiste souvent : comment s’y rendre ? En France, ce dilemme oppose principalement le train à la voiture. Le choix entre ces deux modes de transport dépend de nombreux facteurs, allant du coût et de la commodité à l’impact environnemental et à l’expérience de voyage.

La rapidité des trajets : l’avantage du train

Pour 52% des itinéraires étudiés, le train est plus rapide que la voiture. Surtout au départ de grandes villes comme Paris vers Bordeaux, Marseille, Nice ou Montpellier, le train offre un gain de temps significatif. Mais il est vrai que dans certaines régions moins accessibles par rail telles que l’Auvergne ou le Limousin, la voiture reste parfois la meilleure option. Pour ceux qui ont besoin de flexibilité supplémentaire une fois sur place, il est possible d’envisager la location de voiture à Marseille pour compléter leur voyage par exemple.

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Depuis 2019, plus de 400 kilomètres de petites lignes du réseau national ont cessé d’opérer, limitant l’accès à certaines zones rurales. Les régions de Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Normandie et Centre-Val de Loire voient moins de 40 trains circuler quotidiennement, ce qui peut allonger considérablement les temps de trajet pour ces destinations.

L’impact environnemental : une priorité grandissante

L’impact environnemental des modes de transport est devenu une préoccupation majeure dans le contexte actuel de lutte contre le changement climatique. En termes d’empreinte carbone, le train se démarque particulièrement, surtout lorsqu’il s’agit des trains à grande vitesse (TGV). En effet, les émissions de CO₂e pour un TER (Train Express Régional) sont d’environ 27 grammes par kilomètre, et encore moins pour un TGV, ce qui en fait une option écologique de premier choix. En comparaison, une voiture à essence émet en moyenne 192 grammes de CO₂e par kilomètre, soulignant ainsi l’avantage significatif du transport ferroviaire.

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Mais cette supériorité écologique n’est pas uniforme. Les réseaux TER, encore peu électrifiés, ont des émissions dix fois supérieures à celles des TGV. Cela montre l’importance de l’électrification des lignes ferroviaires pour réduire l’empreinte carbone globale des trajets en train. De plus, lorsque la destination finale n’est pas directement accessible par le train, il est souvent nécessaire d’utiliser des voitures ou des taxis pour les derniers kilomètres du voyage. Ce recours aux véhicules, surtout ceux à essence, augmente l’empreinte carbone globale du déplacement.

Selon les calculs de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (Ademe), une voiture électrique émet environ 19,8 grammes de CO₂e par kilomètre. Ce chiffre est nettement inférieur aux 192 grammes émis par une voiture à essence, renforçant ainsi l’argument en faveur de l’adoption des véhicules électriques pour les trajets de courte distance et les derniers kilomètres.

Le coût des voyages : une barrière économique pour le train ?

Malgré ses avantages évidents, le train n’est pas toujours vu comme économique. Selon une enquête de Harris Interactive pour Réseau Action Climat, 40% des Français considèrent le train comme une option coûteuse, et 22% pensent que ses tarifs sont trop élevés. Cette perception pourrait freiner l’adoption plus large du train malgré ses avantages écologiques et temporels. Si les tarifs des TGV peuvent sembler compétitifs pour des déplacements rapides entre grandes métropoles françaises, les coûts pour les trajets régionaux en TER peuvent être décourageants pour beaucoup de voyageurs. La fréquence limitée des trains et l’insuffisance de l’électrification du réseau TER contribuent également à cette perception négative.