Tout sur la durée de validité du code de conduite

15 septembre 2025

Cinq ans. Pas un de plus, pas un de moins. C’est le délai accordé à celui qui décroche le code de la route, et c’est aussi la règle qui vient bousculer les certitudes de nombreux candidats au permis. Loin d’être une simple formalité, cette échéance peut tout remettre en jeu, de la première inscription à la dernière tentative de l’épreuve pratique.

Certaines catégories, comme le permis A1 ou A2, obéissent à la même règle que le permis B. D’autres, en revanche, s’en écartent parfois, imposant des démarches spécifiques en cas d’expiration. Si le délai est dépassé, la marche arrière n’existe pas : il faut tout recommencer, y compris l’étape administrative. Pourtant, il existe des solutions concrètes pour prolonger ou récupérer ses droits, à condition de bien connaître les procédures.

Comprendre la durée de validité du code de la route : ce que dit la réglementation

La durée de validité du code de la route concerne absolument tous les candidats : cinq années pleines à compter de la date de réussite à l’examen théorique (ETG pour les voitures, ETM pour les motos). Le passage de la barre des 35 bonnes réponses sur 40 lance le décompte. Une fois le délai dépassé, il n’est pas possible de demander une dérogation : il faudra donc recommencer le parcours par l’épreuve théorique.

Le fameux NEPH, ce numéro d’enregistrement préfectoral, accompagne chaque apprenti conducteur du début à la fin du parcours. Bonne nouvelle : il ne devient jamais caduc et reste rattaché à votre identité, même si la réussite du code, elle, a une date limite.

L’actualité réglementaire a récemment rebattu les cartes. Depuis la réforme de 2016, l’examen requiert plus de rigueur. Et en 2023, les questions elles-mêmes ont évolué : la signalisation et la circulation occupent depuis une place de choix. De quoi s’assurer que chaque candidat maîtrise les bases sur le bout des doigts. Le but : élever la formation sans dresser davantage de barrières à l’accès au permis.

Chaque présentation à l’examen du code implique 30 € TTC. L’épreuve, qui dure autour de 20 minutes, comporte 40 questions. Pour passer à l’étape suivante, le seuil est clair : 35 bonnes réponses ouvrent la voie à cinq années de validité pour se lancer dans l’examen pratique, pour toutes les catégories concernées.

Voiture, moto, autres permis : quelles différences selon la catégorie ?

Les exigences varient selon la catégorie visée. Pour le permis B, la réussite à l’examen théorique général (ETG) est incontournable. De là, le délai de cinq ans commence pour finaliser la pratique, que la cible soit un petit modèle urbain ou un utilitaire. Les permis BE, C et D obéissent à ce même calendrier : cinq ans de validité du code après avoir obtenu l’ETG.

En ce qui concerne les deux-roues, la réforme 2020 marque un tournant : l’épreuve théorique moto (ETM) est devenue nécessaire pour les permis A1 et A2. L’ETM met l’accent sur la gestion des trajectoires, la sécurité propre aux motos, l’équipement et l’anticipation des pièges de la route. Une fois ce test validé, là aussi, le compte à rebours de cinq ans démarre avant la date butoir de la pratique.

Un autre point à garder en tête : lorsqu’on détient déjà un code en cours de validité, il permet d’enchaîner sur une nouvelle catégorie sans refaire toute la partie théorique, tant que le délai de cinq ans n’est pas dépassé. Passer d’une formation auto à moto, ou inversement, reste donc possible sans recommencer à zéro.

Pour y voir plus clair, voici les principales spécificités selon la catégorie :

  • Permis B : véhicules jusqu’à 3,5 tonnes, maximum 8 passagers
  • Permis BE : permet d’ajouter une remorque à un véhicule léger
  • Permis C/D : nécessaires pour la conduite professionnelle, transport de marchandises ou de voyageurs
  • Permis A1/A2 : catégories moto accessibles via l’ETM

Dès 2024, il faut aussi composer avec le contrôle technique moto, nouvel obstacle sur la route pour ceux qui choisissent le deux-roues.

Que faire si votre code est périmé ? Procédures et solutions concrètes

Une fois le délai de cinq ans dépassé, ou à l’issue de cinq tentatives à l’examen pratique ratées, tout s’arrête : le code de la route perd sa validité. Impossibilité de poursuivre la formation, de s’inscrire à la conduite, ou de tenter à nouveau sa chance ailleurs : la seule solution, c’est de repasser l’épreuve théorique, ETG ou ETM selon la catégorie.

Le premier réflexe à adopter : vérifier que le NEPH est toujours opérationnel. Ce numéro attitré ne change jamais, peu importe le temps écoulé. Ensuite, il s’agit simplement de s’inscrire à une nouvelle session, en auto-école ou en candidat libre, via un opérateur privé reconnu. Toutes les inscriptions se règlent au tarif uniforme de 30 € TTC par passage.

La procédure ne diffère pas de la première fois : une session de 40 questions, 35 bonnes réponses à obtenir. À l’issue, le nouveau code redonne cinq ans pour viser le précieux sésame de la conduite, et cinq essais à l’examen pratique.

Point de vigilance : un code obtenu hors de France ne permet pas de valider l’épreuve pratique dans l’Hexagone. Il faut donc absolument reprendre le parcours national, en passant par un organisme agréé pour accéder à l’examen.

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Ressources utiles pour renouveler ou obtenir son code de la route

Dès la première étape, deux possibilités concrètes existent : s’appuyer sur une auto-école ou choisir un opérateur privé agréé par l’administration. Les auto-écoles accompagnent sur toute la procédure : constitution du dossier, préparation à l’examen théorique général (ETG) ou à l’épreuve théorique moto (ETM). Côté opérateurs privés, comme Code’nGo ou La Poste, on retrouve l’avantage de créneaux élargis et une inscription rapide dans la ville ou le centre d’examen de son choix.

Le NEPH, délivré par la plateforme officielle, reste la condition pour accéder à chaque épreuve, peu importe si l’on choisit une préparation en salle, via des outils numériques ou sur une application. Chaque candidat peut donc sélectionner l’offre qui lui correspond véritablement.

Le tarif d’inscription à l’examen s’élève à 30 € TTC, décidé par l’État et identique partout. Pour optimiser la préparation, de nombreuses ressources numériques sont accessibles : séries de questions, corrections, cours thématiques, outils de simulation… L’accent mis récemment sur la signalisation et les nouveautés réglementaires impose d’utiliser des supports à jour, adaptés aux évolutions du code.

En cas de doute ou de question, les formateurs restent disponibles pour vous orienter, tout comme les plateformes officielles pour toutes les démarches administratives, qu’il s’agisse de demander, vérifier ou réactiver un NEPH. Désormais, toutes ces formalités sont centralisées en ligne et leur gestion se veut bien plus directe qu’auparavant.

Le compte à rebours s’enclenche dès la réussite théorique : cinq années pour transformer l’essai et obtenir le permis, sans détour. À chacun de composer avec cette échéance, et de décrocher la bonne combinaison dans le temps imparti.

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